samedi 29 septembre 2012

« Caravage et le caravagisme » au musée Fabre à Montpellier

La pluie nous a accompagnés ce jour-là jusqu’à l’entrée du Musée Fabre à Montpellier à l’occasion de l’exposition sur Le Caravage. Une nombreuse foule avait eu la même idée. Après une bonne attente, nous avons pu enfin profiter de la visite libre. 9 tableaux du Caravage étaient présentés en vedette, suivis par les peintres de talent qui s’en sont inspiré.

Organisée en partenariat avec le musée des Augustins de Toulouse et les musées américains du Frame à partir d’authentiques œuvres de Caravage, cette exposition illustre son influence internationale à partir de ses premiers suiveurs et amis : Manfredi, les Gentileschi père et fille ou encore Saraceni, qui diffusent la nouvelle iconographie que Caravage avait mise en place, son utilisation dramaturgique de la lumière et le réalisme de ses modèles.

Michelangelo Merisi da Caravaggio, dit Le Caravage, est un peintre italien né le 29 septembre 1571 à Milan1,2 et mort le 18 juillet 1610 à Porto Ercole.

Son œuvre puissante et novatrice révolutionna la peinture du XVIIe siècle par son caractère naturaliste, son réalisme parfois brutal, son érotisme troublant et son emploi de la technique du clair-obscur qui influença nombre de grands peintres après lui.

Par ailleurs il mena une vie dissolue, riche en scandales provoqués par son caractère violent et belliqueux — allant jusqu’à tuer lors d’une querelle —, sa fréquentation habituelle des bas-fonds et des tavernes, ainsi que par sa sexualité scandaleuse pour l’époque, ce qui lui attira de nombreux ennuis avec la justice, l’Église et le pouvoir.


Il a trouvé, dans son art, une sorte de « rédemption à toutes ses turpitudes », mais il fallut attendre le début du XXe siècle pour que son génie soit pleinement reconnu, indépendamment de sa réputation sulfureuse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire