jeudi 21 octobre 2010

Visite de l’exposition au musée de Lodève Samedi 16 octobre 2010

« Gauguin et les Nabis, le droit de tout oser »




     Une quinzaine d’adhérents de l’association Clarens’art est allée ce samedi à Lodève visiter l’exposition sur Gauguin et les Nabis. Un vent très frais faisait resserrer les manteaux. Malgré cela, on admira le remarquable optimisme de certaine venue avec son ambre solaire.  Le marché du samedi matin étalait ses richesses, faisant ralentir le pas à quelques unes qui frôlaient les lainages chauds et les écharpes soyeuses... mais pas le temps de s’arrêter, ce sera pour une autre fois !
     Avant le musée, détour vers le restaurant La Paix pour un moment de détente et de plaisir autour d’un repas fin et goûteux. Le cadre est sélect, les tables séparées par des paravents de fer forgé. L’ambiance est comme d’habitude décontractée... on bavarde, on se lève pour prendre des photos, pour admirer le dessert choisi par un autre... bref, Clarens’Art en goguette !


     A 14 heures la visite guidée peut démarrer, menée par une demoiselle passionnée. Là, par contre, c’est sérieux... nous suivons notre guide comme une classe son institutrice... à peu près car il y a toujours ceux du premier rang et les dissipés !
     Après trois-quart d’heure d’explications, chacun peut repartir faire la visite à son rythme, admirer les œuvres en détail, visionner la vidéo, faire quelques achats à la boutique. L’heure de la photo sonne et ce n’est pas simple de réunir tout le monde en fin de visite !

     Tout les clarens’artois retournent chez eux... Tous ? Non ! Car un petit groupe d’irréductibles se lance à la recherche d’un café, histoire de prolonger cette journée conviviale et culturelle.

     Cette expo conçue spécifiquement pour le musée présente un ensemble de 120 œuvres. Toiles, sculptures et dessins proviennent essentiellement du musée-jardin Maurice Denis, près de Paris, ainsi que de collections privées.

     Le terme de nabis (intellectuel en hébreu traduit par prophète en occident) fut proposé vers 1888 par Auguste Cazalis comme nom à un cercle de jeunes peintres fondé par Paul Sérusier.
« Ce cercle est né d’une controverse autour d’une peinture de Sérusier, Le Talisman, réalisée sous la direction de Paul Gauguin, en Bretagne. Ce dernier l’encouragea à se débarrasser de la contrainte imitative de la peinture, à user de couleurs pures, vives, à exagérer ses visions, à donner à ses peintures sa propre logique décorative et symbolique.
A Paris, le tableau fit naître des débats enflammés avec les autres étudiants de l’académie Julian sur le rôle sacré de l’art et de la peinture. C’est alors qu’avec les proches partageant ses idées, Serusier crée le mouvement nabi. Le mouvement ne dure que quelques années puisque les nabis se dispersent vers 1900. Toutefois, les nabis font la transition et annoncent, ou préfigurent, les recherches contemporaines de l’art nouveau. Les nabis se caractérisent par de grands aplats de couleurs sorties du tube, sans mélange, par le cerne, la perspective absente ou fausse, la ligne d’horizon haute des paysages. Ils s’intéressent aussi à toutes sortes de décorations et d’expressions : tapisseries, vitraux, tissus et papiers peints, décors de théâtre, illustrations de livres, affiches.
»


Quelques nabis célèbres :
Sérusier Hannelisa Vuillard Bonnard Denis Roussel Valloton Ranson Lacombe Verkade Ibels Ballin Rippl-Ronai Filiger et Maillol qui leur fut très proche.

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